L'anitmatière
Depuis très longtemps, nous savons que tout ce qui nous entoure est constitué de ce que nous appelons de la matière. Nous croyons même que l’ensemble de ce qui existe est fait de cette même substance. Mais nous découvrons maintenant que cela n’est pas tout-à-fait vrai. Il y aurait autres substances, dont l’antimatière.
Antimatière : c’est quoi ?
Pour pouvoir comprendre l’antimatière, il faut d’abord comprendre la matière. La matière, c’est tout ce qui nous entoure. Elle compose aussi bien l’air que nous respirons, les maisons que nous habitons que notre propre corps. La matière est faite de molécules, elles-mêmes faites d’atomes d’éléments différents. Ces atomes sont aussi composés d’électrons orbitant un noyau de protons et de neutrons. Nous croyons que l’antimatière fonctionne à peu près de la même façon, mais quoique généralement acceptée par la communauté scientifique, cette théorie n’est pas encore prouvée. En fait, nous n’en savons pas beaucoup sur l’antimatière : plusieurs mystères persistent. Nous croyons que l’antimatière est comme le miroir de la matière, son opposé. Par exemple, les particules subatomiques (particules dans un atome) de l’antimatière ont des charges contraires à celles de la matière. Ceux-ci sont composés de protons, de charge positive, et d’électrons, de charge négative. Or, dans les antiatomes (le préfixe anti sert à désigner une particule d’antimatière), les antiprotons ont une charge négative et les antiélectrons, ou positrons, une charge positive. Il y a aussi des antineutrons, mais les laboratoires n’en sont pas rendus à exploiter cette antiparticule. L’antimatière est, en quelque sorte, la contrepartie de la matière, comme le chiffre -1 est l’homologue du chiffre 1. Tous deux désignent une même unité, un même concept (une réalité unique), mais sont toutefois opposés de signe et désignent donc des concepts contraires (le positif et le négatif). En se rencontrant, comme dans l’opération