L’apocalypse.
C’est d’abord l’idée d’un renouveau, une ultime purification. C’est aussi le retour des hommes auprès de Dieu. La fin des souffrances, la fin du premier univers marque la fin du pécher originel, le pardon final. C’est la réaffirmation d’un créateur incréé à l’origine de tout. Pourtant l’épisode de l’apocalypse met également en évidence, une nouvelle partition celle entre les bons et les mauvais, ceux qui seront damnés, punis pour leurs péchés.
L’épisode de l’apocalypse c’est donc à la fois la fin du péché originel, le pardon final mais ce pardon n’est accordé qu’a ceux qui n’ont pas péché.
L'Apocalypse est un texte de Saint Jean l'Évangéliste qui vient ponctuer le Nouveau Testament. Il se distingue des Evangiles et des Actes des apôtres par un symbolisme beaucoup plus poussé. Saint Jean relate ici des révélations qui lui auraient été faites après la mort du Christ.
La littérature apocalyptique nait pendant la persécution du peuple Juif par la Syrie = littérature de temps d’épreuve où Dieu dévoile à son peuple, pour le réconforter que le mal sera finalement vaincu. Dieu dévoile ici à Jean l’avenir du monde et lui demande de le faire connaître à son peuple pour l’encourager.
I Un récit symbolique.
Apolayptein = signifie « dévoiler » = Dieu dicte à l’apôtre Jean sept lettres à l’intention des sept Eglises d’Asie les exhortant à la conversion et promettant une récompense pour les vainqueurs. La fin du processus apocalyptique doit être la suivante : les morts seront jugés d’après leurs œuvres : les un tomberont dans l’étang de feu, les autres habiteront avec Dieu pour l’éternité dans un monde nouveau où le mal aura été chassé : il ne sera alors plus question du pécher originel. Jean doit proclamer partout ces paroles prophétiques.
II Contexte.
Cet épisode s’adresse à l’Eglise du premier siècle soumise à la persécution de Rome et au danger des hérésies = Dieu exhorte son peuple à la fidélité et pour l’encourage lui dévoile l’avenir du monde :