Depuis sa fondation et jusqu’à son apogée entre les premiers siècles avant et après J-C, la Colonia Augusta Nemausus est passée de quelques milliers d’habitants à une population que l’on peut estimer à 20 000 âmes environ. Celle-ci vivait sur une partie des 220 hectares limités par les six kilomètres de l’enceinte augustéenne. L’évolution conjointe de la charge de population et de l’urbanisation a joué sur les besoins de la ville et en particulier sur les besoins en eau. Nîmes était initialement alimentée par la source de la Fontaine, par des citernes, mais surtout par des puits captant l’eau de la nappe phréatique. Les besoins en eau augmentant, la décision de construire un aqueduc partant des sources d’Eure pour atteindre Nîmes fut prise.
L’étude de document qui nous intéresse ici porte donc sur le thème de l’approvisionnement des villes en eau avec l’exemple de l’aqueduc de Nîmes-Nemausus. Ce corpus est constitué de cinq documents iconographiques, tous extraits à l’exception du document 2 de l’ouvrage : « l’aqueduc de Nîmes et le pont du Gard : archéologie, géosystème et Histoire sous la direction de Guilhem Fabre, Jean-Luc Fiches et Jean-Louis Paillet aux éditions du CNRS. Cet ouvrage rassemble une vingtaine de spécialiste des sciences de l’Homme et des sciences de la nature autour de l’étude du tracé de l’aqueduc, de la mémoire de l’eau et de l’archéologie et de l’histoire du site. Rassemblant des archéologues, des Historiens, des architectes, des Ingénieurs et des Géographes ce livre a pour but de mettre en avant l’état des recherches archéologiques et dresser un bilan complet des connaissances acquises sur l’aqueduc de Nîmes.
Parlez des documents annotés Alain Veyrac (docteur en histoire et archéologie). Nîmes Romaines et l’eau. Editions du CNRS.
Le document 1 est une carte qui nous présente le tracé de l’aqueduc Romain de Nîmes dans son cadre physique c'est-à-dire dans son environnement.
Le document 2 est une photographie réalisé en aval du Pont du