L'autre, husserl
Selon Husserl, le monde façonne chacun suivant un modèle universel. Il dit « L'expérience du monde en tant qu'expérience constituante ne veut pas dire simplement mon expérience tout à fait privée, mais l'expérience de la communauté (…) ». Car nous existons tous dans le même monde, nous vivons des expériences identiques, nous commettons des erreurs similaires, nous éprouvons les mêmes sensations, nous sommes esquintés par les mêmes émotions...Le monde n'est pas une histoire d'individualité mais de partage avec autrui. La dimension éthique ou affective est constituve de l'expérience de l'autre.
J'incarne un être du monde, grâce à autrui, nous sommes pris dans une sphère inter-subjective. L'autre est mon égo, il constitue le monde et ses appartenances, comme il se constitue lui-même, de la même manière il constitue un moi. Les objets sont des noèmes et sont autant de pôles d'identité que l'égo. C'est parce-que l'autre est analogue à soi, qu'il est notre alter-ego. Je lui affecte ce que je comprends de mon Moi, de ma substance, Husserl va jusqu'à dire que l'on peut transferer vers l'autre. Autrui est mon écho, il fait alors partie de mon monde.
Ainsi, le monde devient le notre de part de nos habitudes, nos expériences communes, notre quotidien. Husserl dit « Le monde lui-même est un seul et même monde auquel nous avons, nous tous, accès d'une manière principielle