L'autriche-hongrie et le problème des slaves
Le texte sur lequel porte notre étude est extrait de l’œuvre Mes Souvenirs, du journaliste et historien anglais Henry Wickham Steed. Né en 1871, il a correspondu dans plusieurs villes d’Europe pour les journaux new-yorkais World, et britannique The Times. Après avoir correspondu à Paris, à Rome, à Berlin, il correspond à Vienne lorsqu'il écrit le présent texte. Il est donc très jeune, agé de 21 ans. Le texte apparaît comme tel un arrêt sur image de l'année 1892. Il tient un discours peu conventionnel. Wickham steed a connu personnellement les futurs présidents de la Tchécoslovaquie en 1918 : Masaryk, Benes. Ami avec Pasic, leader serbe voulant créent une Yougoslavie pour une domination serbe sur les slaves. Le contrôle de l’Empire s’étendaient sur le nord-est États italiens et sur la confédération germanique que présidait l'empereur d'Autriche jusqu'à ce qu’il soit défait par les Italiens dans la bataille de 1859, et dans la bataille de Sadowa en 1866 contre la Prusse. L'année suivante se crée la double monarchie austro-hongroise née du compromis de 1867. Cette double monarchie est l’association de l’Autriche et de la Hongrie en un territoire régi par la même couronne. Dans les années 1860, les mouvements nationalistes hongrois furent si importants qu’ils contraignirent François-Joseph a proposer une solution avec le Diplôme de 1860.Insatisfaisant, il n'arrangea pas la situation et l'empereur proposa une nouvelle solution : la Patente de 1861. Celle-ci ayant abouti à une fronde hongroise menée par le noble libéral Déak, François-Joseph accepta de donner aux hongrois les mêmes prérogatives que les autrichiens au sein de la dyarchie austro-hongroise. Il se fait alors couronner roi à Budapest. Ce tournant dans l'histoire de l’Empire d'Autriche annonce une période de mutations qui vont régler en partie le sort des peuples d’Europe centrale, des plus établis au moins constitués. Donc d’abord à la tête du Saint