L'avare ; acte i, scene iii
L'Avare est une comédie de Molière en 5 actes et en prose, dont l’intrigue se passe à Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants, ayant chacun leurs secrets amoureux, suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, sa domesticité, l'intendant Valère,
Dans cette scène, Molière fera ressortir l’avarice d’Harpagon par sa dure nature en employant un virulent échange entre lui et La Flèche lui tenant tête. Il utilisera d’absurdes propos d’échanges verbaux pour montrer également son caractère soupçonneux envers La Flèche, ce qui démontrera une grande méfiance. Et ce, sur une forme de comédie qui est basée sur le comique de langage.
Examinons d’abord le thème dominant de cette scène de Molière : l’avarice. Tout au long de cette partie de la comédie, Molière utilise beaucoup la réplique afin de donner le ton de la situation avec le questionnement incessant d’Harpagon envers La Flèche. Il fait ressortir qu’Harpagon parle sans cesse, indirectement, d’argent et qu’il a une grande crainte de se faire voler, en ce faisant épier constamment, comme il le prétend, en employant la métaphore suivante : « les yeux maudits assiègent…., dévorent…., et furettent…» (p.28, scène III, L.19-20). Cette figure de style met en relief le fait qu’il possède beaucoup d’argent. En illustrant une méfiance maladive envers les autres du à son argent caché, que tous veulent lui voler, comme le prétend Harpagon. Cela contribue à une captivante histoire à suivre. Comme