L'avenir du nucléaire en france ?
Quel avenir pour la filière du nucléaire et plus particulièrement de la filière française ?
L’électricité nucléaire représente 78,4% de l’électricité en 2006. Or, elle ne représente que seulement 17% de l’énergie (dont pétrole et gaz) consommée en France. La France détient 58 réacteurs et 1100 sites de déchets nucléaires. Ainsi la France est devenue le pays le plus nucléarisé d’Europe au vue du nombre d’habitants. Alors, comment la France en est-elle arrivé là ?
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C’est en 1956 que la première centrale nucléaire fut construite. Le nucléaire occupera une place primordiale dans le secteur énergétique français qu’à partir de 1970 avec le choc pétrolier. La politique française sur ce thème vise à maintenir le nucléaire comme une principale source d’électricité et à s’orienter vers la diversification des filières de production grâce à des énergies renouvelables. Ces orientations stratégiques sont tirés de la loi du 13 juillet 2005 qui à fixé la politique énergétique française. Le nucléaire, sa production, son renouvellement et son recyclage sont motivé par plusieurs raisons. Principalement, le nucléaire permet d’avoir une indépendance énergétique.
Avant d’aller plus loin sur la synthèse des arguments invoqués et les conclusions dans les documents, il est important de faire un point quand à la sûreté nucléaire et à la gestion des déchets radioactifs pour mieux comprendre les enjeux sur l’avenir de la filière.
En ce qui concerne les déchets radioactifs ceci sont classés en fonction de leur intensité radioactive, ces déchets peuvent être liquides, solides ou gazeux et se divisent en 3 groupes : - les déchets de faible activité (vêtements des personnels, équipements peu contaminés et filtres à air) - les déchets de niveaux intermédiaires (tubes combustibles irradiés, produits chimiques provenant du traitement des déchets)