L'aveugle
L'Aveugle est une nouvelle réaliste, en effet Guy de Maupassant met en avant la vie misérable d'un paysan aveugle. De nombreux procédés ont été employés pour rendre ce récit touchant.
Tout d'abord, nous observons que le narrateur, témoin de l'histoire, est impliqué émotionnellement comme le montre la phrase : « j'ai connu un de ces hommes dont la vie fut un des plus cruels martyres dont on puisse rêver. » l.15.
Le narrateur est très affecté par son histoire, ce que démontrent les groupes nominaux suivants : « horrible mort » « pensées tristes et souvenirs mélancoliques » l.103.
Tous ces éléments nous prouvent que le narrateur cherche à nous faire partager sa douleur.
Ensuite nous sommes frappés par les détails réalistes comme dans la description de l'aveugle : Guy de Maupassant qualifie l'aveugle de souffre douleur (l.38) ou encore de bouffon-martyr (l.38) il réalise aussi une description physique de l'aveugle : "Il avait une figure toute pâle et deux grands yeux blancs comme des pains à cacheter" (l.24-25) ou encore la citation ligne 16 : "C'était un paysan, le fils d'un fermier normand"
Sa soeur avait, pour faire quelque chose de l'aveugle, créé des jeux cruels Guy de Maupassant nous le montre en utilisant le champ lexical de la cruauté et en décrivant ces actes avec précision comme par exemple, ils mettaient un chien devant sa soupe et le laissait manger : "La bête [...] tout doucement, s'approchait, mangeait sans bruit, lapant avec délicatesse" (l.46-47) ou encore quand ils se sont lassés de ce jeu là ils ont inventés le jeu des claques : "Ce fut alors un jeu nouveau, le jeu des claques." (l.59-60) .
Encore un détail qui accroît le réalisme sont les paroles rapportées comme à la ligne 75-76 le langage typique normand :"Bast ! Faut pas s'e occuper quelqu'un l'aura emmené parce qu'il avait froid. Pardié ! i n'est pas perdu. I reviendra ben d'main manger la soupe!"
Tout ces détails nous montrent que Guy de Maupassant a tout