L’avortement en Espagne

L'avortement provoqué est autrement appelé IVG c'est-à-dire l’interruption volontaire de grossesse. Elle se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire le développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.
En France, deux types de méthodes existent pour interrompre une grossesse. La méthode médicamenteuse, et les méthodes chirurgicales. La première ne nécessite pas d'hospitalisation, elle se fait par absorbtion de la pilule abortive appellé Mifégyne jusqu’à sept semaines d'aménorrhée (à compter depuis le début des dernières règles, c'est-à-dire environ 5 semaines après la fécondation). Au-delà et jusqu'au terme du délai légal d'accès à l'IVG, c'est-à-dire jusqu’à 14 semaines de gestation, il faut utiliser une méthode chirurgicale.
Passées les 14 semaines depuis les dernières règles, une IVG est illégale en France. Lorsque le délai est dépassé en France, des organisations envoient les personnes voulant avorter dans des pays où le délai est plus long, comme par exemple l’Espagne.

Effectivement, une nouvelle loi est entrée en vigueur le 5 juillet 2010 en Espagne. L’avortement, étant auparavant autorisé en Espagne jusqu’à 12 semaines en cas de viol et jusqu’à 22 semaines en cas de danger pour la santé physique ou psychologique de la mère ou de malformations de fœtus devient autorisable durant les 14 premières semaines de grossesse sans restriction, et jusqu’à 22 semaines en cas de risques pour la santé de la mère ou de malformation du fœtus. Aussi, elle permet aux adolescentes d’avorter sans l’accord de leurs parents dès 16 ans, mais ces derniers doivent toutefois en être informés, à moins que