L'avortement selon kant et singer
Examinons tout d’abord ma réflexion basée sur Kant. Il est vrai que l’avortement entrainerait, selon le principe d’universalisation, la destruction de l’humanité (c’est un citoyen en moins) et va en l’encontre des intérêts fondamentaux de tout être raisonnable (cela peut être vu comme un meurtre). Ces raisons font en sortes que l’acte en sois est immorale. La pensée kantienne sur ce sujet, se rattache énormément à la morale chrétienne qui affirme que les contraceptions sont immorales et donc l’avortement l’est aussi car elle empêche la procréation de l’homme. L’impératif catégorique condamne cet acte car on l’associe souvent au meurtre et il ne faut pas tuer. Cependant, l’impératif conditionnel permet de faire des concessions pour certaines circonstances. Dans les cas d’une maladie congénitale grave, d’une victime de viole ou d’un milieu précaire et toxicomane, l’avortement devient justifiable. À ce niveau, on ajout selon la valeur de qualité de vie de l’enfant. Néanmoins, l’avortement ne devrait pas être utilisé comme une forme de contraception.
Peter Singer défend l’avortement en déclarant que le fœtus ne devrait pas être considéré comme un vivant car ce n’est pas un être sensible. Il ne ressent pas la douleur, n’est pas conscient et n’a aucune activité réflexe. Peter Singer ne condamne pas l’avortement, mais dit toutefois «qu’il faut considérer le niveau de développement du fœtus afin de le