L'eau bien salée de coca cola
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« L’eau bien salée de Coca-Cola. »
Je classe le marché de l’eau en concurrence monopolistique ; ce type de marché dont la différenciation des produits est le maître mot.
Une eau, prénommée « Dasani » a été lancée par Coca-Cola. Cette eau prélevée via la Thames (d’une qualité de 99,92%) suscite de vives réactions. En effet, mise en bouteille, son prix est 3166 fois plus élevé qu’au prélèvement de la même eau à Thames Water. Comment le simple fait d’embouteiller une eau justifie t-il un prix aussi élevé ?
Si « Dasani » fait réagir c’est avant tout parce que l’eau est un produit de première nécessité !
• Oui ; il y a atomicité, car la demande ne fait qu’augmenter dû notamment à l’idée qu’en buvant cette eau on adhère à un univers relatif au bien-être (= nombreux acheteurs). Du coté des offreurs, les marques d’eau ne manque pas Evian, Spa Reine,…(= de nombreux vendeurs).
• Non ; il n’y a pas homogénéité. C’est justement par la présentation, la marque, la « qualité » que ces entreprises justifient leurs prix ! Ici, Coca-Cola a exagéré (3166 fois) mais libre au consommateur de ne pas acheter.
• Non ; il n’y a pas de transparence. Coca-Cola dit faire une purification de son eau ; « osmose inversée » censée débarrasser le liquide de toutes les bactéries et sels minéraux… Par la suite de nouveaux minéraux aromatisés sont ajoutés. C’est donc une étape peu courante, tout à fait différente des eaux naturelles. Comment dès lors le consommateur peut-il choisir parmi une somme de produits identiques au prix le plus bas ?
• Oui, il y a fluidité car il y a d’une part la libre entrée et d’autre part la mobilité parfaite.
a) La libre entrée, quiconque est libre d’ouvrir son entreprise d’eau et de commercialiser celle-ci.
b) La mobilité parfaite, il n’y a pas plus libéral