L'ecole des femmes
L’Ecole des femmes Molière, 1662
Situation du passage : Arnolphe tuteur de Agnès est un homme égoïste et jaloux, c’est pourquoi il refuse que tout homme approche de la jeune fille. Il envisage de l’épouser car elle est naïve et peu intelligente donc elle ne risque pas de fréquenter d’autres hommes et de lui être infidèle. Mais Arnolphe apprend que Horace, un de ses amis a rendu souvent visite à Agnès lorsqu’il était absent à la campagne. L’homme rongé par la jalousie, interroge Agnès qui lui raconte ses amours avec Horace.
Titre : Un malentendu comique
Idée directrice : L’extrait présente un quiproquo caractéristique des mises en scène comique de Molière illustrant la naïveté d’Agnès et la jalousie de son tuteur.
Problématique : Quels procédés théâtraux Molière emploie t’il pour mettre en valeur le caractère jaloux et possessif de Arnolphe ?
1)
Différentes émotions traversent l’esprit d’Agnès dans cet extrait. Tout d’abord elle partage avec Arnolphe l’effet touchant des caresses provoquées par son amant, « je suis tout émue ». Elle est complètement sous le charme de cet homme. Agnès est enthousiasmée par les marques d’affection d’Horace, les exclamations dans ses répliques exposent son enchantement, « Oh ! Tant ! ». La jeune fille semble beaucoup apprécier cet homme, elle loue sa générosité et ses autres qualités. Le lecteur pourrait croire qu’elle est amoureuse : « La douceur me chatouille, et là dedans remue certain je ne sais quoi ». Elle éprouve des sentiments pour Horace, le lecteur peut le deviner vis à a vis de son comportement fort affecté et de son ardeur. Au fil de l’extrait l’attitude d’Agnès change, lors de l’interrogatoire d’Arnolphe elle devient hésitante, le lecteur le devine par ses répliques inachevées terminées par des points de suspension, « Eh ! il m’a… », « Pris… », « Le… ». De plus elle est envahie par é le peur des représailles d’Arnolphe, elle est craintive « Je n’ose ». Finalement comme son tuteur ne paraît pas