Introduction : Le mot citoyenneté vient de citoyen, (du latin « civis »), celui qui possède le droit de la cité. Avec l’Edit de Caracalla, en 212 après Jésus Christ, la citoyenneté va être accordée à tous les habitants de l’Empire romain, y compris les habitants peuples conquis : les pérégrins.
De plus la romanisation qui va étendre cette citoyenneté, va se dynamiser avec cette constitution et l’empire va devenir encore plus vaste.

« Dans quelle mesure l’édit de Caracalla est-il une étape décisive dans la romanisation de l’empire ?»

Lorsque Caracalla arrive au pouvoir, le peuple est divisé entre citoyens, et non citoyen, selon leur statut social.
Il y a d’un côté les citoyens qui possèdent des droits multiples, différents de ceux des non-citoyens qui, eux, sont moindre. De l’autre il y a ces pérégrins qui sont des hommes libres mais non-citoyens, qui font quand même partis de l’empire romain. Ce sont les hommes provenants des conquêtes romaines qui habitent les terres et les cités conquis par Rome, ils sont considérés comme des étrangers vivants dans l’empire. Pour les citoyens, tout d’abord, il faut le souligner, le seul fait d’avoir le droit de citoyen romain est un honneur, tel un prestige car tous ne le sont pas et c’est un privilège réservé seulement à l’Elite, il se transmet uniquement de père en fils, par décision de l’empereur ou en rentrant dans l’armée. D’autre part, sur le plan hiérarchique de la cité, les citoyens peuvent faire partis de l'ordre équestre, ou de l'ordre sénatorial, (selon le nombre de sesterces qu’il possèdent, respectivement 500 000 et 1 000 000) ce qui leur donnera du pouvoir, cela permet notamment à ceux-ci de devenir magistrat. Etre citoyen signifie également pouvoir se marier légalement.
Le peuple est donc divisé, c’est une situation critique et l’empire est menacé

En 212, Caracalla, un empereur romain né en 188 à Lyon va instaurer « l’édit de Caracalla » ; une constitution impériale qui a valeur de