L'encyclique rerum novarum
La société de la deuxième moitié du 19eme siècle est basée sur la réflexion et la remise en question de la condition ouvrière et du marxisme. Le marxisme (=doctrine développé par Karl Marx prônant la lutte des classes ) fait place au socialisme qui condamne avec ferveur le capitalisme et favorise la propriété. Commence des lors le début du syndicalisme.
Dans cette même période, le chef de l'église catholique romaine, le Pape Léon XIII, qui accède a la papauté de 1878 à 1903, compose un encyclique, Rerum Novarum, destiné au haut dignitaire des églises du monde entier. Il dénonce la concentration des richesses entre les mains de la bourgeoisie, mais aussi la prétention des socialistes à vouloir supprimer la propriété.
La réponse que donne le pape sur cette question fondamental nous dresse une réalité sur la mentalité de l'Église.
La doctrine sociale de l'Église est novatrice, ou bien au contraire, conservatrice?
Grâce a l'analyse de cette Encyclique, nous allons essayer d'y répondre.
Dans un premier temps, nous dresserons a l'aide des affirmations du pape, sa vision sur la société du 19 eme siècle.
Dans un deuxième temps, nous démontrerons, d'une part, le fait qu'il condamne férocement le socialisme et d'autre part, nous souligneront les remède qu'il propose afin d'améliorer les conditions ouvrières.
Selon Léon XIII, L'église doit venir en aide aux hommes pauvres victimes d'injustice: « Il faut par des mesures [...]imméritée.». En effet, la société est marquée par les inégalités sociale et les classes les plus pauvre ne peuvent pas se détacher de l'image que la bourgeoisie a d'elles: les ouvriers sont pour eux le bas de la société, les exploités et surtout, les plus pauvres. Les centres d'intérêts, les lieux et le rythme de vie ferait que leur compatibilité serait impossible. Un bourgeois ne peut pas fréquenté un ouvrier.
Le patronat porte alors plus d'importance a son capital passant pour des patrons sans scrupules reculant