L'epargne, une approche thèorique
La constitution d'une épargne peut revêtir diverses formes, selon qu'elle est accumulée par un ménage, qui cherche principalement à consommer, une entreprise, dont l'objet de l'épargne s'effectue surtout en vue d'investissement, ou encore une administration publique, dont l'épargne est affectée à des dépenses publiques. A ce titre, l'épargne peut se baser sur différents éléments correspondant aux buts spécifiques poursuivis par les acteurs économiques.
Il existe donc plusieurs catégories d'épargne : principalement, l'épargne gouvernementale et l'épargne privée qui se compose de l'épargne des entreprises et l'épargne des ménages[1].
Pour ce qui est de l'épargne des ménages, elle se présente classiquement sous deux formes, l'une financière et l'autre non financière.
L’épargne financière comprend :
la thésaurisation c'est-à-dire l'épargne conservée sous forme de billets et pièces, qui ne font pas l'objet d'un placement productif. Maintenant, il s'agit de sommes déposées sur des comptes courants bancaires ou postaux ;
l'épargne liquide, c'est-à-dire les placements à court et moyen terme ;
les titres, actions et obligations, achetés sur le marché financier ou bien encore les SICAV ;
les placements à long terme, c'est-à-dire l'épargne bloquée sur une longue période mais dont le taux d'intérêt est plus avantageux.
L’épargne non financière comprend principalement les investissements immobiliers. Les achats effectués, sont ici considérés comme des investissements, et non des consommations. Ces investissements nécessitent des sommes importantes au moment de l’acquisition qui doivent être amorties sur plusieurs années.
Le rôle de l'épargne[2]
L’épargne joue un rôle essentiel dans une économie. Elle est la contrepartie de l’investissement, lequel permet le maintien de la croissance. Elle assure également la modernisation des entreprises. L’épargne concerne aussi bien les ménages, les entreprises et les