L'excision
II – ORIGINES ET TYPES DE MUTILATION
A- Origines
Certaines mutilations sexuelles relèvent de coutumes et parfois de rites d'initiation ou plus simplement d'intégration sociale. Elles concernent principalement le sujet jeune.
Géographiquement, la pratique se rencontre dans de nombreuses parties du monde. Elle est la plus courante en Afrique subsaharienne et dans quelques régions du Proche-Orient et de l’Asie du Sud-Est (Yémen, Indonésie et Malaisie).
On considère qu’environ 100 à 140 millions de femmes[] ont subi une excision (principalement en Afrique). Environ 2 millions de fillettes sont susceptibles de subir une telle mutilation tous les ans. Selon une étude de l'INED, 50 000 femmes ont subi des mutilations sexuelles et vivent actuellement en France[4].
Ce problème "africain", apparemment lointain, est devenu, avec l'immigration, une réalité en Europe : aujourd'hui à Paris, Rome, Stockholm, Amsterdam, Manchester Londres ou Berlin, l'excision est pratiquée illégalement. Et pas seulement dans la pénombre de chambres miteuses, mais aussi dans des cabinets de médecins. Par peur de sanctions, beaucoup de familles préfèrent faire exciser leurs petites filles pendant les vacances scolaires dans leur pays africain d'origine. B – Les types de mutilations |
On distingue 3 formes principales de mutilations sexuelles :
* La forme la plus grave est l'infibulation, encore appelée "excision pharaonique". Lors de cette opération on procède tout d'abord à l'ablation du