L'Héautontimoroumenos à été écrit par Charles Baudelaire. Il fait partit des poèmes des fleurs de mal et en particulier de la partie « Spleen et l'idéal ». Ce titre signifie en grec « bourreau à sois même » ou « qui se châtie à lui même ». Il reprend le titre à un grand dramaturge du nom de Térence qui l'avait utilisé pour décrire le comportement d'un père qui se punit pour avoir été méchant avec son fils. Pour se punir, il va s'infliger une vie très rude en travaillant dans les champs alors qu'il est riche. Cependant ici, le poème parle d'un narrateur blessé par l'amour qu'il éprouvait pour une femme. Nous verrons comment le poète s'adresse à la femme aimée. Puis comment l'évocation de la violence permet à l'auteur d'exprimer sa peine. Et pour finir comment cette violence est retournée contre lui. Premièrement, nous remarquons que le poème est dédié à une inconnue comportant les initiales J.G.F. On peut en conclure que c'est la femme à qui il parle dans la première strophe car il utilise les pronoms « je » et « te ». Ensuite, le poète tient à précisé dans les deux premiers vers, qu'il n'est pas passionné de la torture, qu'il n'est pas agité contre cette personne mais qu'il est obligé de se venger vu que c'est son travail « comme un boucher » (V2). On peut donc se demander pourquoi ça le soulagerait de lui faire du mal, s'il n'a rien contre cette dernière. La réponse se trouve dans les prochains vers « Je ferai de ta paupière, Pour abreuver mon Sahara, Jaillir les eaux de la souffrance » (V4 à V6). Dans ses vers le poète fait une allusion à un amour perdu qui à créé le vide dans ses sentiments. (En effet le Sahara est le symbole de la sécheresse en tant que l'âme du narrateur.) Il va donc dans un premier temps employer des insultes à l'encontre de celle ci pour se soulager « Criarde » (V17), « Mégère » (V20).Ensuite il en vient à envisager des coups qui est exprimer sa souffrance à l'aide du champs lexical de la violence « frapperai » (V1), « haine » (V2),