L'histoire de la presse
Théophraste Renaudot crée à Paris un « Bureau d’adresses », sorte d’agence de petites annonces particulières répertoriant les offres et les demandes les plus diverses. Devant le succès en 1633, il imprime des feuilles volantes reproduisant ces renseignements sous le nom de « Feuilles du bureau d’adresses », ce sont les débuts des petites annonces.
1631 Parallèlement, avec le soutien de Richelieu il entreprend la diffusion périodique La Gazette de nouvelles, publications royales, édits.
XVIIIe siècle Le phénomène s’étend à toute la France sous le titre « d’affiches de province » vendus par abonnement, on y trouve des rubriques de vente/achat (biens, meubles, charges, chevaux), perdu/trouvé, emplois.
1789 Liberté de la presse, tous les journaux publient des annonces.
1806-1807 Sous le 1er Empire, le code de procédure civile impose de publier par voie de presse certains actes juridiques ou civils. Formalisation du lien presse et publicité.
Jusque vers 1830 Pas d’expansion, l’état général de l’économie ne le permet pas. Les biens fabriqués sont rares, l’activité éclatée en marchés locaux, les communications limitées au voisinage, le régime des corporations interdit toute concurrence.
1836 Emile de Girardin, patron de presse lance un nouveau journal La Presse. Il veut « vendre bon marché pour vendre beaucoup et inversement », pour y parvenir sans sacrifier la qualité, il ouvre ses colonnes à l’annonce commerciale. Les frais d’édition sont couverts partiellement par la publicité qui afflue vers les journaux à plus forte diffusion. Cette pratique est immédiatement dénoncée par Louis Blanc « ... le journalisme allait devenir le porte-voix de la spéculation ». Apparition des courtiers en publicité.
1865 Les annonces représentent 1/3 de l’espace. L’agence de nouvelles Havas (fondée en 1832 par Charles Havas) crée la Société Générale des Annonces qui fournit aux journaux des correspondances de presse en échange d’une cession d’espace revendu aux