L’histoire des droits de la femme aux Etats-Unis

J’ai lu une réflexion de Ruth Bader Ginsberg, un membre de la Cour Suprême aux Etats-Unis, au sujet de l’histoire des droits de la femme. Elle a dit « Je pense à toutes les choses qu’on doit aux femmes qui nous on précédés, certaines bien connues, mais beaucoup d’autres ne l’étaient pas. J’acclame la vaillance et la résilience de toutes ces femmes qui nous ont aidés, vous et moi, à ‘avoir nos vies actuelles ».
Bien sûr, c’est une histoire remarquable, mais aussi une qui est loin d’être bouclée. En 1848 Elizabeth Cady Stanton s’est réunie avec des amies dans l’état de New York pour discuter les inégalités de femmes par rapport aux hommes. Ces femmes ont annoncé une assemblée publique des femmes qui a eu lieu en juillet, 1848. La Déclaration de Sentiments était le résultat de cette assemblée. Ce document était à l’instar de la renommée Déclaration d’Indépendance de 1776. Elles ont constaté qu’il y avait un manque de suffrage pour les femmes ; que les femmes étaient obligée d’obéir aux lois, même si elles n’avaient pas de droit de vote ; que l’accès au travail était limité; que la compensation pour tous les emplois était inégale ; que l’entrée aux universités était interdite aux femmes ; que les femmes ne pouvaient pas effectuer des affaires financières sans un homme ; et que les femmes devaient subir l’autorité des hommes dans leur vie privée. Ce document a soulevé beaucoup d’émoi dans les média et parmi les citoyens. Parmi toutes ces idées, c’était le vote qui est devenu le plus important. Le Wyoming était le premier état à accorder le suffrage aux femmes en 1890. Il y en a quinze qui ont donné le vote aux femmes avant 1920. Enfin, le dix-neuvième amendement à la Constitution était adopté en 1920 et cette loi a octroyé le droit de vote à toutes les femmes aux Etats-Unis.
Pour les activistes comme Alice Paul et Susan B Anthony, le suffrage n’était que le départ d’une longue lutte vers la parité