L'homme et la mer
L'homme et la mer.
Ce poème de Baudelaire est composé de quatre quatrains écrits en alexandrins. Il est presque entièrement écrit avec des rimes suffisantes sauf pour les vers 9 et 12 ( discrets-secrets ) qui est une rime riche. L'alternance de rimes féminimes-masculines est à chaque fois respectée, et on peut remarquer que le 1er quatrain et le 3eme se répondent par la disposition de ces rimes masculines-féminimes. Il en est de même pour le 2eme et le 4eme. La césure est à chaque fois bien placée, séparant chaque vers en 2 hémistiches égaux. Chaque rime de ce poème est une rime pour l'oeil et pour l'ouïe. Chaque quatrain contient des rimes embrassées. On remarque donc que pour ce poème, Baudelaire est organisé et ne sort pas des normes poètiques établies.
Analyse du titre.
Lorsque ce titre m'est apparu au début, je me suis dit: '' C'est Baudelaire ou La Fontaine que je lis. Puis, après lecture et analyse du poème, de nombreux tous sens m'ont été révelés. Charles Baudelaire joue ici sur les homonymes. Le titre peut être entendu comme: L'homme et la mer, ou le et rapproche les deux, mais les sépare aussi. On peut également y entendre: L'homme est la mer, ou l'homme devient la mer, par une comparaison de leurs caractères. Et enfin: L'homme hait la mer. Ou l'homme déteste son semblable. Mais, on peut aussi jouer sur l'homonyme du mot mer qui est mère. Charles Baudelaire aimait sa mère éperdument. Mais il la détestait aussi car elle choisit le général Aupick comme deuxième mari, homme que ne supportait pas Baudelaire.
L'homme est aussi en quelque sorte semblable à sa mère, de par l'éducation qu'elle lui a donné, les ressemblances physiques, etc...
1er quatrain:
1er vers: Le lecteur peut se demander si Baudelaire parle de la mer, ou de la mère. Il existe donc ici un jeu sur plusieurs sens d'un mot, ce qui entraîne un autre jeu sur le sens de l'ensemble du poème. Le verbe chérir ici est employé dans le sens