La culture est le propre de l'homme, «être homme c'est en soi, avoir une culture » selon l'anthropologue C. Kluckholn. Mais un homme de culture est également un homme qui a des valeurs morales et qui est capable de parler de différents domaines tel que l'art, l'histoire, la philosophie, etc selon sa propre civilisation. La culture est toujours le résultat d’un effort de l’homme, qui transforme la nature pour produire lui-même quelque chose. On considère que la culture est opposé à la nature. Ces définitions nous pousse à nous demander si l'Homme peut vivre sans culture. Est-il possible que l'humanité existe en l'absence de culture ? L'homme peut-il exister sans aucun contexte social ou au contraire a-t-il nécessairement besoin d'une société pour exister ? L'homme est un être vivant crée par la nature mais est ce que pour autant l'homme est naturel ? N'est-il qu'un être de nature ? L'enjeu est de définir l'être humain et de voir quelle place a la culture dans cette définition.
Tout d'abord, nous allons ainsi démontrer dans une premier partie, en quoi il est possible que l'homme puisse vivre sans ce contexte. Puis, dans une deuxième partie, démontrer en quoi la culture est nécessaire à l'Homme car c'est par la culture que l'Homme réalise son humanité.

L'absence de savoir, l'état d'ignorance permet à l'être humain d'exister sans culture. Au 18ème siècle, grâce à plusieurs récits de voyages notamment le récit de Bougainville sur les habitants de Tahiti, les récits de Jen-Baptiste Tavernier sur ses voyages en Turquie, en Perse et en Inde, ou encore le récit de Louis Lecomte sur la Chine. Chacun d'entre eux a cultivé le mythe du « bon sauvage ». Un mythe utopique envié par les habitants d'Europe à l'époque car pour eux, la culture est considéré comme faisant obstacle au bonheur, où les « sauvages », c'est à dire les habitants des autres pays découverts mise à part l'Europe, sont considérés comme des êtres vigoureux, simples, obéissant à la mère nature, généreux,