Dans son roman "l'homme qui rit" victor hugo évoquait les fameux comprachicos qui mutilaient les enfants pour les exposer dans des foires. Ces monstres satisfaisaient à un goût de l'étrange et de l'horrible qui sembleent habiter l'homme. "Mais les monstres suscitent t-ils fascination ou répulsion?" La question se pose en effet lorsque l'on constate l'engouement pour ces créatures réels ou imaginaires qui peuples la mythologie, la littérature, le cinéma et l'art en général. Mais ces sentiments opposés ne sont pourtant pas incompatibles. C'est ce que je montrerais dans un premier temps en analysant les causes de notre fascination et dans un second temps celles de notre répulsion.
I. Les causes de la fascination:
1) Eveil de la curiosité:
- curiosité scientifique du médecin dans "the elephant man" de David Lynch (1980), amphithéâtre devant des jeunes en médecine.
- "Freaks" de Tod Browning (1952), les monstres sont visités au cirque comme objet de curiosité du public.
- le portrait "d'Antonietta" car elle offerte en cadeau à la famille royale.
2) L'admiration:
- la statut de l'hermaphrodite (hermès et aphrodite -> être composite). Correspond à l'idéal de beauté dans l'Antiquité puisqu'on a un mélange des attributs.
- l'homme tronc dans "Freaks" capable d'allumer sa cigarette.
II. Répulsion:
1) La laideur:
- Quasimodo dans "Notre dame de Paris" de Victor Hugo, il fait peur.
- l'affiche du film "elephant man", il se cache la nuit derrière un grand manteau.
- la créature du docteur "Frankenstein" à cause de sa laideur.
- dans le film "elephant man", l'infirmière pousse un crit de terreur à la vue de sa laideur.
2) Monstre = incarnation du mal
- la statut de Thésée qui combat le minotaure, c'est la lutte du B contre le mal.
- le mal incarné dans le tableau de Picasso, le monstre représente le mal qui est à l'intérieur du peintre.
- le tableau de Goya, les bêtes sont