L'horloge - les fleurs du mal baudelaire
Axe : Comment Baudelaire s’approprie-t-il le thème récurrent du temps qui passe et dans quel but ? Relevé / 1ers constats : Le poème est composé de six quatrains. Il y a 24 vers qui évoquent les 24 heures ; le poème matérialise le temps qui passe.
Il n’y a que des rimes embrassées, comme si on était coincé / serré par le temps.
Le poème est placé à la fin de Spleen & Idéal mais peut renvoyer à l’Ennemi : on remarque le côté cyclique et la circularité du recueil. On note également la présence d’une typographie particulière avec plusieurs mots qui commencent par des majuscules. Certaines expressions sont en italique car c’est quelqu’un qui parle.
Sylphide est une allusion à la poésie romantique car elle évoque la femme idéalisée.
Dans la 1ère strophe, on parle des hommes à l’horloge : « nous menace » ; « nous dit » v2.
Dans la 4ème strophe, l’expression « souviens-toi » est employée en plusieurs langues : référence au Mercredi des Cendres (jour pour ne pas oublier les morts, on disait « souviens-toi » aux fidèles en leur faisant le signe de croix avec de la poussière) et au triomphe des soldats romains (lors d’une victoire / le triomphe d’un soldat, un esclave courait derrière lui en lui répétant « souviens-toi »).
Il y a également une référence à Cronos, dieu grec qui dévora ses enfants : le temps nous dévore.
Le thème du temps qui passe est un topos de la littérature et plus particulièrement de la poésie.
I) La mort : une destinée commune
Tous les hommes sont mortels : « nous menace » ; « le jour décroît » ; « à chaque homme » v8, quelle que soit la vie que l’on exerce.
Le rythme du poème évoque un compte à rebours : la seconde, la minute, le jour… : c’est le temps qui s’égraine et le temps qui coule (fluidité). « Maintenant dit : Je suis Autrefois » : il s’agit d’un chiasme.
Baudelaire montre que le présent n’existe pas, il est insaisissable. Baudelaire essaye de figer