Le roman est un genre littéraire, il est écrit en prose et ses œuvres sont relativement longues. Ses ouvrages sont assez flous à définir, il n'y a pas de règle précise ; tous les romans ne se ressemblent pas et adoptent différents préceptes pour se mettre en place. Stendhal à écrit dans Le rouge et le noir en 1830 « le roman est un miroir que l'on promène le long d'un chemin ». ce qui reviendrait à dire qu'il reflète la réalité ; un roman est écrit grâce aux expériences d'une vie. Cependant il affirme aussi que « toute œuvre est un beau mensonge » ce qui vient en contradiction avec la première idée. Alors est-il obligatoire de s'identifier aux personnages d'une œuvre pour se sentir emporter dans celle-ci ? Doit-on ressembler à l'un des personnages et avoir vécu les mêmes épreuves ? Le terme « s'identifier » rejoint-il forcément celui de « ressembler » ? Certes, s'identifier au personnage peut rendre le récit plus passionnant, cependant cette idée n'est pas essentielle pour apprécier l’œuvre et qui plus est s'identifier à un personnage peut au contraire retirer toute la magie d'un roman.

L'identification telle qu'elle est perçue à première vue , c'est à dire que le lecteur se trouve des points communs avec le héros est assez rare. La plupart des romans tentent cette pratique mais elle est assez difficile à atteindre étant donné la diversité des lecteurs. Au contraire certains romans font en sorte qu'on ne s'identifie pas à un personnage. Dans L'étranger d'Albert Camus le personnage est volontairement fait pour être distant de tout, même du lecteur . C'est ce qui donne à cette œuvre son originalité.
Le fait d'une telle identification, passant en grande partie par le fait de transmettre les éléments de personnalité, de perception du protagoniste au lecteur, peut au contraire mettre un frein à l'adhésion de celui-ci. En voulant obligatoirement qu'il y ai ressemblance, l'auteur peut perdre des adhérents. Le lecteur cherche en lisant un roman à s'éloigner un instant