La construction de la sexualité en Corée : le Confucianisme et le Bouddhisme

1. Introdution
Aujourd’hui en Corée, l’identité sexuelle n’est pas une question simple. On vit dans une société très modernisée et occidentalisée, pourtant il y a forte présence des idéologies politiques et des réligions dans la pensée des Coréens sur la sexualité. Cet aspect dérive de l’histoire compliquée de la Corée : la fin du régime traditionnel et l’imposition de la société moderne par l’impérialisme de l’Occident et du Japon à la fin du 19ème siècle. Après la libération, en Corée du Sud, avec le développement économique très rapide, au cours de la dernière moitié du 20ème siècle, le sujet est passé du statut d’élément d’un groupe à celui d’individu à part entière propriétaire de biens. La démocratisation a apporté un ordre juridique qui respecte les principes d’égalité et de Droits de l’Homme. Ces changements ont apporté la liberté sexuelle et l’émancipation face aux normes traditionnelles. Pourtant, il y a la continuité des pensées traditionelles, surtout le confucianisme qui discrimine les deux sexes, et le mode de vie fondé sur les vieilles valeurs qui sont ancrées dans l’histoire. En effet, il existe un gros fossé entre le droit, les instutions sociales qui sont liées à la sexualité, et la perception des gens sur la sexualité. Par exemple, récemment, les hommes politiques du parti conservateur et le chef du Conseil de Communication ont dit au public qu’il serait souhaitable que les femmes restent à la maison et ne cherchent pas de travail. L’identité sexuelle est construit très différemment en Corée de ce que de l’occident. Afin d’expliquer cet aspect, nous allons voir les rôles de la construction sociale de la sexualité des deux courants de pensée : le confucianisme et le boudhisme,
Les arguments de Judith Butler et de Michel Foucault sont pertinants pour expliquer la construction de la sexualité en Occident, mais pour l’Asie de l’Est, leurs théories ne semblent pas