L'indignation sauvera-t-elle l'humanité?
De nos jours, plusieurs affirment que la politique est devenue une affaire de grosses compagnies. On peut facilement comprendre cette théorie en se penchant sur la relation entre Stephen Harper et les pétrolières de l’Athabaska, en Alberta. Il y a quelques mois, de nombreux soulèvements organisés par la population ont eu lieu afin de dénoncer la mauvaise gestion des ressources naturelles et économiques de notre planète. En effet, de nombreuses multinationales financent les partis politiques, afin d’en tirer plusieurs avantages. La mode est au capitalisme. Les riches sont donc de plus en plus riches, et les pauvres n’obtiennent pas l’aide financière dont ils auraient besoin. Résultat : l’indignation se trouve à être la solution choisie par la population. «Indignez-vous!», Il est maintenant devenu commun d’apercevoir ce slogan en tête des bulletins de nouvelles et sur les pages des journaux. Cependant, cette nouvelle mode ne semble guère affecter les premiers visés. Or, il en vient à se poser une question : l’indignation sauvera-t-elle l’humanité? D’autres interrogations se mettent de la partie afin de renforcer la problématique créée par ce questionnement. Comment les facteurs avoir et être peuvent-ils influencer l’indignation dans le monde? Est-il possible pour l’être humain de changer son mode d’orientation? Pour ma part, j’affirme fermement que l’indignation ne parviendra pas à sauver l’humanité. Dans un premier point, je traiterai de la définition des termes en conceptualisant la dignité et l’aliénation. Ensuite, il sera question de la problématique créée par les deux opinions différentes de l’interrogation. Pour finir, je traiterai de la place de la religion et du terrorisme face à l’indignation dans le monde.
Commençons par définir ce qu’est l’indignation. Premièrement, il serait important de décortiquer le mot afin d’en sortir l’essentiel. Selon le dictionnaire Le Robert, le mot dignité provient du mot latin decet,