L'influence de la presse en inde
Une presse déséquilibrée
Bien que représentant un pays émergeant, l’Inde subit aujourd’hui de lourdes difficultés économiques et sociales. Dans la plupart des pays du monde, la population attend des médias qu’ils relatent les faits important du pays afin de se sentir concerné et d’amener à des agissements commun. La presse indienne ne suit pas le même créneau et préfèrent diffuser en « Une » des titres sur leurs concours de beauté où les dernières tendances diététique alors que la malnutrition persiste et que le chômage augmente. Les journaux ont, par objectifs d’harmonie sociale, une obsession sur des futilités. Ils présentent dans leurs titres la puissance de Mac Donald’s dans leur pays, de la présence des grandes marques de prêt à porter dans leurs défilés de mode, des dernières modes de régimes… La révolution automobile dès 1991 au moment de la libéralisation du secteur à pousser les médias à présenter les dernières nouvelles de leur émergence. L’Inde veut refléter à travers sa presse l’image d’un pays émergent et engagé dans une politique économique à dimension mondiale. Seulement dans cette idée, les médias indiens s’aveuglent des problèmes qui touchent leur pays et ne diffusent que la partie haute de l’iceberg.
L’Inde démontre aujourd’hui de réelle interrogation quant à leur mode de fonctionnement. On compte près de 45 millions de tonnes de céréales stockées et une sous alimentation qui touche encore la population. Un paradoxe qui intéresse encore trop peu de journaliste.
Pendant près de 10 ans l’Inde est marqué par des suicides d’agriculteur. Abattues par la pauvreté et criblés de dettes, ces paysans ont donné fin à leur vies. Entre 1996 et 2000 on compte plus de 2200 suicides mais à cette époque aucun journaliste ne s’est senti concerné pour relater ces faits. L’augmentation de la production de coton dès 2002 à fait légèrement baissé cette tendance mais la presse indienne a jugé cette information secondaire.
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