Tout a commencé le 17 décembre 2010, quand un jeune chômeur diplômé de 26 ans , Mohamed Bouazizi , s'est immolé à Sidi Bouzid , chef-lieu du centre Ouest , région des plus déshéritées. Le jeune homme , qui voulait protester contre la saisie par la police de son étale de fruit et légumes qu'il trimbalait pour faire vivre les siens, est décédé Mardi 4 janvier au soir . C'est par des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter que la nouvelle s'est propagée, déclenchant des mouvements de protestations presque partout dans le pays. En Tunisie, la révolte est en ligne. Pendant 4 mois, les internautes ont mené une lutte sans merci contre le régime de l'ancien président Ben Ali. Mots d'ordres, slogans, rendez-vous, organisation des manifestations tout est passé par eux. Dans un pays privé de liberté d'expression, avec une presse écrite et des médias contrôlés, la Toile a représenté un espace de liberté inconnu jusqu'alors et a permis une efficace diffusion de l'information. Tout a commencé le 17 décembre 2010, quand un jeune chômeur diplômé de 26 ans , Mohamed Bouazizi , s'est immolé à Sidi Bouzid , chef-lieu du centre Ouest , région des plus déshéritées. Le jeune homme , qui voulait protester contre la saisie par la police de son étale de fruit et légumes qu'il trimbalait pour faire vivre les siens, est décédé Mardi 4 janvier au soir . C'est par des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter que la nouvelle s'est propagée, déclenchant des mouvements de protestations presque partout dans le pays. En Tunisie, la révolte est en ligne. Pendant 4 mois, les internautes ont mené une lutte sans merci contre le régime de l'ancien président Ben Ali. Mots d'ordres, slogans, rendez-vous, organisation des manifestations tout est passé par eux. Dans un pays privé de liberté d'expression, avec une presse écrite et des médias contrôlés, la Toile a représenté un espace de liberté inconnu jusqu'alors et a permis une efficace diffusion de l'information.Tout a commencé le 17 décembre