L'inoubliable n'est pas toujours plaisant
Par Alyssa Dupuis
Crois-tu vraiment que la vie est simple? Regarde-moi; ça fait des heures que je crie au vent. Ça ne rends pas la vie plus facile ni plus difficile par conséquences. Mais plus que je crie, plus que j’aie mal à tête. Essayons encore. «Donc c’est simple la vie?! C’est simple! Crois-tu encore que c’est simple Mike? ALLLLLLLLLLOOOOOOO!!!! Réponds-moi!» Quand j’entends le silence d’une réplique non-existante, je pars à rire. C’est le délire fou. Tant qu’au silence, J’ai une réplique pour ces «croyants». Pourtant, je lui ai dit souvent. «Tous ceux qui croient véritablement cela sont foutus. Je devrais savoir.» C’est énervant. J’en n’ai assez de parler dans le vide. Même qu’il me semble que c’est tout ce que je fais dernièrement, en fait, depuis mai alors pour trois mois. Je suis où? Où suis-je? Où suis-je? Ah! C’est vrai. Je devrais m’en rappeler. Facile!
Je suis en forêt entrain de revisiter des souvenirs précédent dans le coin préféré de la gang. Ha, la gang. C’est comique- on dirait que personne n’ose parler maintenant. C’est comme si parler même un mot va devenir un catastrophe. Autant ridicule que comique puisqu’en évitant de faire de la peine, entre temps on cause de la peine sans le savoir. Tu pourrais dire qu’on donne l’impression qu’un mot va arracher une planque de bois provenant d’un plancher qui sert à couvrir notre santé. Je me rappelle même plus qui était dans la gang. Les seules personnes importantes qui reviennent à l’esprit sont Ally, Mike, Lucas, Cheyenne, Greg, Jacques (une fille en passant!), le petit gars Linikon que le monde appelle Eric parfois et moi. Le reste n’était pas toujours présent.
Depuis des mois, ils m’achalent en disant des conneries comme «Spencer…tu sais, les drogues ce n’est pas bon…puis…laisse faire!». Je vais t’en faire toi des laisse faire! « Ouf! » Je viens de tomber, ce n’est pas mon problème mais plutôt le tien si tu ne peux pas deviner. En tout cas… je