L’intégration des immigrés à Genève

Introduction :

Genève est une ville peuplée d’environ 192'000 habitants qui compte 39,7% d’étrangers. Dans le monde du travail, elle compte environ 8000 personnes sans statut légal dont la plupart travaillent dans l’économie domestique. Ce canton est celui qui a le plus fort pourcentage de population étrangère de toute la Suisse, pourtant 7 demandes de requérants d’asile sur 10 sont rejetées.
En ce qui concerne la naturalisation, il faut avoir vécu 12 ans en Suisse, dont 2 ans à Genève. Il faut également rester en Suisse durant toute la durée de la procédure qui dure en général deux ou trois ans, et le candidat à la naturalisation doit verser des taxes qui varient selon les ressources de celui-ci. Le titre de séjour dont le candidat bénéficie n’a pas d’importance pour la décision (sauf pour les titulaires d’un permis étudiant).
Pour retourner aux origines de Genève, Calvin s’y installe en 1536 et fait de cette ville la cité du protestantisme, ainsi dès 1550, une foule d’étrangers de foi protestantes viennent s’y installer (comme des français, italiens, etc…) Les quatre statues du mur des réformateurs, qui représentent en quelques sortes les fondateurs de Genève et de la réforme ne sont pour aucun d’origine genevoise. Par ailleurs depuis la fin de la guerre jusqu’en 90, Genève était en faveur de l’entrée des travailleurs étrangers par rapport aux besoins du marché de l’emploi. Pourtant, certains des plus grands partis politiques Suisse tel que l'UDC ont du mal avec les immigrés, qui sont pourtant à l'origine de la fondation de notre ville. Comment, aujourd’hui, Genève s’engage-t-elle à intégrer les étrangers dans la vie professionnelle et sociale ?

Condition des étrangers en arrivant à Genève :

La plupart des immigrés de Genève proviennent de pays en conflits ou afin de chercher du travail car ils pensent avoir une vie de meilleure qualité en Suisse. Beaucoup arrivent sans savoir parler français, voir même sont