L’IRONIE DANS CANDIDE

Candide est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en Janvier 1759. Le nom complet de l’œuvre est Candide ou l'Optimiste et fût l'un des plus grand succès de la littérature française.
L'histoire se résume ainsi : Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh qui se trouve en Westphalie. Il a pour maître Pangloss, un philosophe qui enseigne à Candide que l'on vit dans le meilleur des mondes possibles. Cependant Candide est chassé de ce meilleur des mondes possibles à la suite d'une « Leçon de physique expérimentale » entreprise avec Cunégonde, la fille du Baron. A cet instant Candide découvre alors le vrai monde extérieur dans lequel il lui arrive pleins de péripéties.

Voltaire s’attaque à un certain nombre d’ennemis dans Candide, mais les provoque peu de face en cherchant à leur dire leurs quatre vérités. Son œuvre ne comprend pas beaucoup d’insultes et peu d’accusations directes.
En fait, comme très souvent Voltaire utilise l'Ironie qui a été très employé dans le Siècle des Lumières. L'ironie est définit comme une forme d'expression dans laquelle on se moque de quelqu'un, d'un adversaire ou d'une idée. Elle consiste essentiellement en un écart, un décalage entre ce qui est dit et ce qui est pensé. Elle peut avoir une forme argumentative, mais aussi narrative et dramatique.

Voltaire utilise 3 procédés particulières dans Candide pour employé l'ironie :
Les parodies de genres
Les causalités aberrantes
Le double point de vue

1 — LES PARODIES DE GENRES
Le conte : A première vue, Candide se présente comme une conte philosophique, mais dans le monde du conte, tout est parfait alors que celui que parcourt Candide vire rapidement au drame.

Le picaresque : Le genre picaresque est caractérisé par les aventures d'un héros pauvre et débrouillard, dont les aventures sont des épisodes reliées entre elles par un fil directeur, ce qui correspond bien aux aventures que vit Candide (chapitre