L'oisiveté est-elle la mère de tous les vices?
Voltaire disait qu'elle est la mère de tous les vices. En effet, ce défaut, qui fait partie des péchés capitaux, nous pousse souvent au mal. Je veux bien sûr parler de l'oisiveté cette Mère de la Nuit, qui chaque jour vers l'Enfer nous fait descendre d'un pas. Il s'agit en fait de cette paresse qui nous pousse à ne strictement rien faire. Les vices sont ces défauts qui nous mènent à agir contre la loi ou la morale. Par ces termes, l'auteur sous-entend aussi qu'ils sont liés par un lien de filiation. Nous verrons qu'elle engendre la violence, des pratiques illégales, l'abêtissement de notre société ou encore des dépressions.
Tout d'abord, l'inactivité pousse à l'ennui. Or, lorsqu'on s'ennuie, on va chercher à se distraire par tous les moyens qui passent à notre portée. Par exemple, un adolescent livré à lui-même risque de faire des bêtises. Il va s'abandonner à la première occupation qui vient à lui, qu'elle soit bonne ou non. Ce phénomène apparaît souvent dans les banlieues où personne ne pousse les jeunes à trouver un loisir sain ou un emploi, voire les deux. Il s'en suit des dégradations publiques, de la violence, parfois sexuelle, et d'autres actes du genre.
Ensuite, un homme oisif va chercher à travailler le moins possible. Cependant, il faut bien gagner sa vie d'une manière ou d'une autre. De plus, dans notre société ultra-capitaliste et opportuniste, on cherche à accumuler le plus de richesses possible et ce rapidement. Il existe des moyens, dits faciles, de gagner de l'argent, mais ces pratiques sont illégales. Malheureusement, certains d'entre nous se laissent aller à cela, par exemple en « dealant » des substances illicites, ou en vendant des armes.
En outre, une personne inactive ne va pas nécessairement se cultiver. Pire, elle peut s'abrutir en passant sa journée à regarder certaines émissions de télé-« réalité » ! Au lieu de passer son temps libre dans un musée ou de lire un livre intéressant,