L'organisation du café dans le monde
Le café est souvent considéré comme le deuxième bien d’exportation dans le monde, après le pétrole, même si ce n’est pas de l’avis de certains spécialistes. Il est l’une des principales denrées agricoles les plus consommées dans le monde et échangées sur les marchés internationaux contribuant majoritairement aux exportations des pays qui le produisent. Ces échanges se font à travers des mécanismes et des règles qui devraient assurer le fonctionnement du marché mondial du café. Celui-ci s’articule autour de principaux axes qui sont la caféiculture donc la production, la commercialisation et la consommation, l’organisation afin de parvenir à une plus grande équité au sein de la filière café.
On note que la production ou la culture du café est réalisée dans les régions tropicales humides. En effet, les deux principales qualités de café, à savoir arabica et robusta, sont le résultat de conditions climatiques et géographiques particulières. Le caféier arabica, par exemple, originaire de l’Afrique orientale et représentant 70% de la production mondiale est très répandu dans les zones tropicales et pousse entre 1000 et 2000 mètres d’altitude. Le café est obtenu à partir d’une méthode dite humide qui consiste à tremper les grains, les dépulper, les laver pour en suite les sécher au soleil. Il existe une deuxième méthode dite sèche au cours de laquelle la cerise, constituée du grain de café, est séchée au soleil puis décortiquée. Quant au caféier robusta, moins cher à produire et nécessitant moins d’entretien, issu de l’Afrique tropicale centrale et occidentale on le trouve plutôt dans les zones basses et humides. On ne peut parler de caféiculture sans parler de zone de production donc de pays producteurs car les qualités des cafés sont tout d’abord l’expression du caractère atypique d’une origine c’est-à-dire d’une zone géographique spéciale, d’un sol ou d’un climat particulier.
En effet, les principaux