L'utilisation des tics dans les pays en developpement
INTRODUCTION
Selon Pierre Lévy, le processus d'émergence de l'espèce humaine, l'hominisation, n'est pas terminée : après l'Homo sapiens voici l'Homo communicans qui évolue dans le nouvel espace des savoirs[1]. Dans le monde d’aujourd’hui il est quasi impossible de vivre sans tenir compte des nouvelles Technologies en communication. Si pendant une grande partie de l’histoire de l’humanité, l’expression orale était le mode de communication le plus important, il y a eu des bons considérables à ce sujet. Premièrement l’avènement de la forme d’écriture que nous connaissons aujourd’hui qui a été d’une certaine manière une révolution fondamentale dans l’histoire de la communication humaine. Et le monde virtuel qui est l’une des plus grandes réalisations de la période moderne et post moderne. Il est difficile et même impossible aujourd’hui de travailler, d’avoir des relations sociales normale sans utiliser les NTICS. En même temps qu’ils facilitent notre vie, nous avons développé une relation aliénante avec les technologies des communications qui laissent à voir une grande dépendance entre nous et ces divers appareils qui nous servent de moyens de communication. A travers les lignes qui suivent, je vais essayer de voir comment les pays en développement ont investie ce milieu économique et communicationnel qui devient indispensable à leur fonctionnement aujourd’hui. Cette analyse se portera plus particulièrement sur les systèmes éducatifs qui sont l’un des secteurs les plus influencé par la venue des TICS sur le marché mondial. J’analyserai plus particulièrement le cas d’Haïti. A l’intérieur du texte j’essayerai de répondre à la question à savoir si le développement et l’accroissement rapide des TICS dans les pays dits développés, et l’accroissement des écarts de développement qui existaient déjà au niveau des ces pays ne vont pas conduire à un marquage encore plus grand entre les pays qui sont bien