L'utilité et les limites du pib
Le PIB permet de dégager un indicateur "conventionnel" sur l'activité économique d'un pays (ou d'une zone) pendant une période donnée (généralement l'année).
Le PIB est une mesure, un indicateur, qui permet la comparaison dans l'espace (entre pays ou zones) et dans le temps (d'une année à l'autre ou d'une période à l'autre).
Les limites du PIB :
Ses limites techniques :
Le PIB ne permet pas de mesurer les activités non marchandes (un repas au restaurant est comptabilisé dans le PIB alors que ce même repas fait et consommé à la maison n'est pas comptabilisé dans le PIB).
Une augmentation du PIB pourrait bien être due à la seule augmentation des prix (d'où la nécessité de le corriger)
Les activités clandestines ainsi que celles du secteur informel ne sont pas prises en compte. Pour certains pays (et pendant certaines périodes), le poids du secteur informel est tellement important que sa négligence rend le PIB peu fiable.
Ses limites conceptuelles :
Un accroissement des accidents augmente le PIB puisque l'activité hospitalière, urgences et la consommation des médicaments augmentent avec le nombre des accidents.
Les externalités négatives (nuisances, pollution de l'air, des eaux...) ne sont pas prises en considération comme des malus de l'activité. Une augmentation du PIB ne rend pas compte des dégradations de la vie et de l'environnement.
Le PIB, une mesure globale, peut cacher des déséquilibres entre secteurs, entre groupes ou entre régions à l'intérieur de la zone considérée ou du pays en question.
La comparaison d'une année à l'autre permet alors d'atténuer les erreurs puisque ce qui est oublié une année l'est aussi l'année suivante.
Comme d’autres indicateurs économiques, le PIB n’a pas vocation à mesurer le niveau de développement humain des pays, il mesure seulement le développement économique.
L’Indice de développement humain (IDH), inspiré des travaux d'Amartya Sen, a été créé pour tenter