L'échec ce n'est la chute, mais le fait de ne pas se relever
« Ce qu’on appelle échec, ce n’est pas la chute, mais bien le fait de ne pas se relever » (Mary Pickford).
La chute en elle-même ne constitue pas un échec. Celui-ci résidera, ou non, dans la capacité à appréhender puis à surmonter la difficulté. Mais qu’entendons-nous par le mot échec ? Au dictionnaire, il nous est décrit comme insuccès, déception, défaite ou même comme faillite, naufrage ou malheur. Une personne est en situation d’échec quand elle n’a pas réussi, quand elle n’a pas obtenu le résultat escompté. Selon l’idée de Mary Pickford, actrice, productrice et femme d’affaire canadienne, échouer n’est ni un crime ni la fin du monde sauf si on s’enlise dans ses faiblesses ou dans ses malheurs. Alors, à mon avis, ne devrait-on pas considérer un échec comme une épreuve qu’il faudrait pourvoir surmonter ?
Tout d’abord, l’échec serait plutôt de ne rien apprendre de la chute. Pourtant il nous permet de mettre nos faiblesses en avant, donc d’apprendre à mieux se connaitre et à progresser dans la vie. C’est en analysant les erreurs du passé que l’on construit l’avenir. Ne pas se relever de toutes ces fautes serait avant tout de ne pas les reconnaitre et de les répéter sans cesse, de rechuter sur le même obstacle quand il se présente à nouveau. Prenons comme exemple un jeune délinquant ayant commis quelques délits alors qu’il était adolescent : rupture scolaire, rupture sociale et familiale. Il est envoyé dans une institution pour jeunes en difficulté. Là, aidé par les professionnels, il entame un travail sur lui-même. Soit ce jeune remonte la pente en tirant des leçons de son comportement inacceptable. Il devient alors un adulte responsable connaissant ses faiblesses et ses qualités. Alors il en sort grandi avec un avenir plein d’espoir, trouvant même parfois un métier social. Soit il ne prend pas sa chance, s’enlise dans sa défaite, ne se relève pas de son échec. Alors l’avenir de cet adolescent semble sombre et incertain. En effet, certains