L’écoute de téléromans au Québec : une pratique culturelle de communication et d’expérience communautaire.
Le cadre théorique.
En tout premier lieu, le cadre théorique repose sur la métaphore que propose Lortie : Le feu de camps. Son travail se base principalement sur cette métaphore qui propose une idée d’expérience collective qu’est l’écoute du téléroman, au même titre que celle du feu de camps. Métaphore forte intéressante, puisqu’elle rejoint tous les points de vues évoquées tout au long de la recherche. En second lieu, le cadre théorique est alimenté des textes de trois auteurs soit James Carey, Benedict Anderson et Michel Maffesoli. Ces trois auteurs permettent une lecture du corpus plus large et d’après trois concepts distincts sont présenté par ces écrivains, afin de compléter et d’alimenter le questionnement de base.
James Carey
Carey nous propose une vision de la communication moins conventionnelle en proposant l’idée d’un rituel de communication et non plus la communication comme le modèle classique « émetteur-message-récepteur. » Il nous présente l’idée des médias sous une perspective communicationnelle qui serait en fait, un partage de représentation plutôt qu’une simple transmission d’informations. L’idée du rituel reprend et vient appuyer l’hypothèse principale de l’auteur de la maîtrise et le partage de représentation soutient d’avantage les propos de Lortie.
Michel Maffesoli
Contrairement à Carey, Maffesoli est sociologue et il apporte un point de vue complémentaire, au sens théorique, mais tout aussi en lien avec l’idée principale de Lortie. Il nous parle ici « d’une expérience collective » qu’est l’écoute du téléroman. Sa théorie se base sur l’idée de « Néo-tribalisme » qui est en fait une sorte de groupe collectif qui se forme sous l’influence de même valeurs, intérêts, idées ou idéaux communs.

Bénédict Anderson Dans le même ordre d’idée, Anderson propose aussi l’intention par laquelle le partage de représentation exprime un