Le mouvement surréaliste, née après la Première Guerre mondiale, repose sur l’idée de l’irrationnel et de l’absurde, il a pour but de libérer l’homme des morales et des normes qui pèsent sur lui. En effet, il suffit de lire un roman du courant surréaliste en saisissant le sens de l’absurde pour comprendre les réelles intentions de son auteur. Boris Vian dans son œuvre L’écume des jours se joue du monde social en le rendant dérisoire et absurde dans ses principes. Par l’écriture, Vian traverse le réel par le biais de son imaginaire et nous invite à un «nouvel ordre du monde». Plusieurs aspects et thèmes de la société sont traités. La religion et le travail par exemple sont abordés et critiqués. À travers les personnages caricaturés, les cérémonies religieuses et les diverses descriptions, l’Église est présentée comme une institution malhonnête et corrompue. Le système de travail est aussi jugé, cette fois grâce à un choix de personnages principaux issus d’une classe sociale aisé et à des dialogues et des conversations entre ses personnages que Vian dénonce la hiérarchie des entreprises et le travailleurs.
Dans son roman, Boris Vian aborde plusieurs normes et aspects de notre société. La religion entre autre, est un sujet dont il traite, et critique sans gène à travers ses descriptions, ses jeux de mots et ses personnages. En effet, ce thème revient souvent. Lors de la cérémonie de mariage de Colin et Chloé, l’événement est alors gai, joyeux et festif, à un tel point qu’au fil de la lecture on a l’impression d’assister à un cirque. Il décrit «La Parade avant la noce», nous parle du Religieux qui «tenait une grosse caisse, du bedon qui «jouait du fifre», de chuiche qui lui «scandait le rythme des maracas», tandis que «les 14 enfants de fois exécutaient un ballet» et nous présente le mariage censé être sacré comme événement à la légère et lui fait perdre toute son importance et sa crédibilité. De plus les invités sont pour la plupart non-pratiquants, les