Depuis l’époque de Napoléon Bonaparte, à la suite de la Révolution, les méthodes d’enseignement instaurées ont gardé les mêmes modes de fonctionnement. Basés sur les simples capacités des individus à se distinguer des autres par leurs aptitudes intellectuelles, ces moyens d’éducation sont accusés de favoriser la reproduction sociale et de laisser de côté une frange de plus en plus importante de la population.
Le mérite est une qualité qui fait de la personne en faisant preuve un individu estimable en son domaine, lui apparentant donc une certaine valeur. Selon l’auteur, dans les sociétés modernes, c’est à l’école que la place de l’individu se détermine, en fonction de son aptitude à se placer parmi les meilleurs en matière de mérite. Or dans le milieu scolaire, ne sont valorisés que ceux qui parviennent à se maintenir à un bon niveau selon des critères d’évaluation particuliers. Ces critères négligent certains aspects de la personnalité, certaines capacités de l’élève, qui pourraient pourtant contribuer à en faire des éléments de valeur dans la société, si ces qualités étaient mises en avant. Les critères d’évaluation utilisés ne sont peut-être pas les plus objectivement adaptés pour juger des capacités de chacun, et pour conditionner son avenir comme l’école en a le rôle.
Le mérite est-il vraiment le principe par excellence d’équité entre individus?

I. La méritocratie, un système à la légitimité contestée

1) Un système qui permet aux meilleurs de se démarquer
Intérêt de développer et d’évaluer ses capacités ( motivation, pour un système + productif, et l’épanouissement personnel
-Des méthodes qui sont le propre du modèle libéral, permettent à chacun de tirer parti de ses capacités, et aux plus valeureux de se démarquer positivement. Il s’agit de mettre les capacités, les qualités propres de chacun en avant, de les exploiter et de motiver leur développement. Reconnaissance des qualités et des efforts ( donne de l’intérêt à avoir des qualités