L'église à l'époque franque
LE ROMANTISME (XIX) Au sens littéraire du terme, le romantisme est une véritable révolution culturelle qui naît en Angleterre et en Allemagne à la fin du xviiie siècle, en réaction contre l'idéal classique et le rationalisme français.
Le mouvement est une contestation globale, qui touche tous les domaines de l'art et de la pensée.
Déjà avec Rousseau et Diderot, l’on a ce que l’on appelle le « préromantisme ».
Ce n’est ni une école ni un mouvement, mais désigne la transition entre les Lumières et le Romantisme.
Dans un premier temps, les écrivains romantiques expriment donc un certain désenchantement: le monde est mauvais, la société corrompue, et toute tentative d'y remédier est vaine.
Caractéristiques du mouvement
Révolution littéraire : volonté de transgresser les règles classiques, d’être de leur temps, et non gardiens d’une tradition immuable.
Au théâtre, remise en cause des trois règles d’unité, obstacles à la vraisemblance, et de la règle de la bienséance, pour montrer le réel sans l’édulcorer.
Victor Hugo développe sa théorie du grotesque:
=> mélange du sublime et du difforme, du comique et du tragique + renoncement à l’alexandrin.
Nouveaux thèmes pour de nouvelles préoccupations:
1)Culte du moi : repli sur soi, sentiments intimes
2)Culte du sentiment amoureux: thème de prédilection car les histoires d’amour sont les seules capables de rompre la monotonie du quotidien.
3)Culte de la nature: redécouverte de la nature puissante, sauvage = présence quasi-divine mettant en évidence l’insignifiance de l’homme.
4)Culte du rêve : on cherche refuge dans la solitude car la société laisse insatisfait.
Place de l’écrivain : l’écrivain s’érige en prophète, considéré comme un élu, un être d’exception. Il n’entend plus s’adresser à une élite sociale, mais prétend toucher le plus grand nombre. Mission de comprendre la vie réelle et de l’enseigner, l’exposer dans ses œuvres littéraires.