L'évolution du déficit de la balance commercial
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Machines industrielles, pétrole, électricité..., le développement de l'économie a favorisé les achats à l'étranger. Électroménager, voitures, parfums, blé, sucre, maïs, tabacs..., une société de consommation qui ne produit pas a émergé. En moyenne, le déficit s'est creusé de 10.5 milliards DH par an, depuis 2000.
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Un déficit de la balance commerciale abyssal. C’est l’un des gros dossiers auxquels devra s’attaquer le prochain gouvernement. Bien que les exportations aient nettement évolué depuis 2000, les importations ont progressé de telle sorte que le déficit n’a cessé de se creuser. De 43,7 milliards de DH au début du siècle, il s’est établi à 149 milliards à fin 2010, sous l’effet de la libéralisation, marquée principalement par le démantèlement douanier suite à l’entrée en vigueur de plusieurs d’accords de libre-échange, mais également en raison de la hausse des prix à l’international. Sur les neuf premiers mois de l’année en cours, le gap se situait déjà à 139 milliards de DH. Tous les efforts financiers et humains visant à renverser cette tendance ou du moins à atténuer l’ampleur de ce fossé énorme n’ont pour l’instant pas porté leurs fruits.
Mais pourquoi un si lourd différentiel ? Quand on analyse la période 2000-2010, on s’aperçoit pourtant que beaucoup de secteurs ont réalisé une percée remarquable à l’étranger. Exceptés les phosphates, qui restent le fer de lance des exportations marocaines, l’automobile, avec toutes ses composantes, et l’industrie électrique, principalement, sont en train de réaliser de grosses performances, qui plus est dans des secteurs industriels à très forte valeur ajoutée. D’autres encore se maintiennent tant bien que mal en tenant tête à une rude concurrence. C’est le cas du textile et des agrumes et primeurs. Comment alors est-on arrivé à cette situation ? Une comparaison entre l’évolution des secteurs et surtout des produits aussi bien à