L Absolu
« Au fond, le mal de l’absolu nous tourmente » Emile Zola
Qui ne s’est jamais posé intérieurement la question de ce qu’on pourrait améliorer en soi pour plaire encore plus plaire aux autres ? Se faire violence pour arriver à son objectif final ?
La recherche de l’absolu, de la perfection, a toujours été pour Zola et son très proche ami, Cézanne une quête majeure de leur existence.
Dans la peinture, l’écriture, l’art avec un grand A et même dans la vie de tous les jours nous cherchons le perfectionnement de nous même, l’envie d’atteindre quelque chose sans savoir vraiment ce qu’il est. Claude Lantier le héros du roman, en est un bel exemple. Peintre, il n’a jamais été satisfait, comblé, par sa peinture.
Le début du livre est consacré au travail sur son tableau “plein air“ qui sera voué à un échec lors de son exposition au salon des refusé. Puis il continuera de peindre mais toujours sans se contenter de ce qu’il avait fait. Il mettra même son amour, son bonheur à coté de se besoin existentielle. « Je ne veux pas être heureux, je veux peindre. (…) Et puis ma volonté n’y est pour rien. C’est ainsi… » Répliqua Claude après que sa femme lui dise à plusieurs reprises qu’elle l’aimait pour essayer de le ramener à la réalité de leur couple.
Claude se fait dévorer par sa peinture tout au long du roman. Amoureux, désireux de son modèle qui deviendra plus tard sa femme il ira jusqu'à la voir plus que comme un objet. Ainsi que la mort de son fils, elle ne sera plus qu’évènement qui le conduira à son dernier tableau (l’Enfant mort). Claude Lantier se pendra à la fin du roman, incapable de parvenir à son désir de la peinture parfaite, cette peinture qui est impossible, car elle se veut tellement idéal qu’aucun homme ne peut la réaliser.
Citation cezanne fils
Zola se transpose, même s’il n’est pas le héros du roman. Il ira incarner le meilleur ami de Lantier, Pierre Sandoz.
Cézanne et Zola vécurent une partie de leur jeunesse ensemble, leur amitié