L'albatros
Intro
Charles Baudelaire, grand poète du 19e siècle, a écrit un recueil de poésies, Les Fleurs du Mal, en 1857. Ce recueil faisant atteinte aux bonnes mœurs, Baudelaire fut condamné à une forte amende et dû retirer quelques poèmes de son ouvrage. Mais en 1861, Baudelaire a fait publier une nouvelle édition de son recueil avec 32 poèmes supplémentaires.
Ce poème « l’Albatros » est extrait de « Spleen et Idéal » des Fleurs du Mal. C’est le 2nd poème du recueil, il occupe donc une place privilégié. Baudelaire a surement rédigé ce poème lors de son voyage vers l’île Bourbon alors qu’il n’avait que 20 ans.
Dans ce poème, Baudelaire explique sa conception du poète et de la place qu’il occupe au sein de la société. La métaphore de l’albatros capturé montre un être totalement isolé de la société. Baudelaire faisait parti des « poètes maudits », c’est-à-dire incompris des gens de son époque.
Ainsi, dans un premier temps, nous étudierons l’univers inaccessible du poète, dans un deuxième temps, nous aborderons le sujet de la médiocrité humaine et enfin dans un troisième temps, nous nous intéresserons à la symbolique de la condition du Poète.
I L’idéal
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II La médiocrité humain
Dans ce poème, Baudelaire décrit la brutalité des marins à l’égard des albatros, ils représentent le commun des mortels qui « se rit » de l’artiste.
Cette cruauté est accentuée au cours des vers deux et trois qui expriment deux actions simultanées mais inversées dans le poème. D’abord, les albatros « suivent » (v.3) le « navire » puis les marins les « prennent » (v.2). Baudelaire crée un effet de style, le lecteur assiste en premier à la prise de l’oiseau sans même connaître la situation.
Le poète met aussi cette brutalité en avant grâce au sens abrupt de cette locution adverbiale « A peine les ont-ils » (v.5) composée de monosyllabes qui crée ce même effet de surprise que précédemment. Il exprime la prise avant d’en savoir la raison, on retrouve la