l anthropologie
Lorsqu’un cadre épistémologique est né permettant l’émergence d’une discipline qui rend pensable l’étude des sociétés.
Cette naissance d’une discipline scientifique a été possible grâce à une opportunité sociale, politique, et culturelle. Enfin, cette naissance a été pensable grâce à l’apparition de concepts intellectuels, faisant sauter certains verrous intellectuels et permettant une autonomisation de cette discipline.
La dynamique culturelle est apparue entre les années 1850-1880. Elle est issue des Lumières, qui donnent à l’Homme la possibilité de tout connaître. Rien ne peut alors résister à l’intelligence des hommes. La connaissance est d’abord extérieure, puis devient une connaissance interne de l’homme, qui devient progressivement lui-même un objet d’étude. L’homme peut alors devenir la finalité d’une discipline. Cela marque donc l’aboutissement d’une trajectoire qui commence à partir d’une dynamique culturelle. L’objet d’étude est alors l’être humain. De plus, il part de l’idée que les civilisations sont inscrites dans une dynamique civilisatrice : le progrès apparaît alors comme une sorte de loi de l’Histoire, qui pousse tout le monde vers le mieux. On pourrait alors placer les sociétés sur une échelle. Il serait possible de situer les espèces par rapport à nous. Les autres peuvent donc apparaître en retard et il nous revient de les aider, car ces sociétés ne peuvent que prendre le même chemin que nous. Il fait aussi une hiérarchie entre monothéisme, polythéisme, animisme. L’évolutionnisme est une méthodologie très logique pour l’époque, mais qui élabore aussi des raccourcis. Le diffusionnisme (à cheval entre le XIXe et XXe siècle) Le diffusionnisme s’intéresse aux productions culturelles. On ne prétend alors plus chercher des codes normatifs chez les autres peuples. L’idée est que la production des peuples diffère. Cela permet d’expliquer pourquoi les peuples ont des