Tout d’abord qu’est ce que l’art ? L’art désigne une production humaine, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait en s’adressant délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l’intellect. On pourrait même dire que l’art est le propre de l’homme, et que cette activité n’a pas de fonction clairement définie. On dit aussi que l’art va de pair avec la technique et que leur origine dans la langue est commune, tous deux désignent une production humaine culturelle. La première fonction de l'art est évidemment de produire de la beauté, puisque c'est sa définition, elle doit éveiller en nous des émotions, des sentiments. A l’inverse de l’objet technique qui est fait pour être utilisé, l’art lui est fait pour être admiré, c’est d’abord avec nos yeux que cet art va s’entendre. Mais les choses changent, à présent on pourrait parler de fonction de l’art, effectivement en prenant l’exemple connu de « l’urinoir » de Marcel Duchamps qui sort un objet usuel de son contexte, cela lui apport une autre valeur et une dimension autre que celles qu’il possédait initialement. La fonction de l’œuvre d’art s’inscrit dans l’histoire de l’art comme un moment de rupture avec des règles estimées trop contraignantes ou réductrices. D’autre part si par le passée l’art satisfaisait les besoins spirituels des peuples, de nos jours nous nous demandons s’il a encore de la place pour la création au milieu d’une société de consommation ou tout les individus ont le même objectif : consommer. Il est vrai en effet que face à l’ampleur du développement technique et de son emprise sur nos vies, nous pouvons nous poser la question. Nous venons donc à nous demander si « l’art est-il quelque chose du passé ? » Ou encore « notre société a-t-elle encore besoin de l’art ? ». En quoi peut-on considérer l’art comme dépassé ? A la différence de l’objet technique l’art est dédouané de toute utilité mais on pourrait lui donner une fonction comme par exemple chez Aristote, dans la