Mythe de l’artiste maudit Ilire Morina cm32

Introduction, émergence du mythe

Révolution 1848 – division classes sociales en 2

la bourgeoisie : classe dominante, s’imposant politiquement et moralement classe ouvrière : cherche à exprimer ses revendications

Les artistes s’éloignent d’une bourgeoisie refusant les formes nouvelles d’art

XIXe siècle

L’artiste novateur n’est plus au service des institutions et des pouvoirs mis en place.
Il s’isole, se marginalise et vit librement en la Bohème et devient un artiste romantique.

À la deuxième moitié du XIXe siècle

L’image de l’artiste maudit se développe. Il est celui qui rompt avec les valeurs dominantes de la société et qui n’est compris que par une petite élite intellectuelle et artistique.

Constitution de l’idéologie du peintre marginal incompris

Quelques artistes qui ont construit le mythe
Manet, Courbet, Cézanne

L’artiste maudit est le contraire d’un illuminé, d’un psychopathe, c’est un moraliste. Un combattant de la vérité par d’autres formes que le concept, qui perpétue la tradition d’un art au service de la transcendance dans un monde désormais désenchanté, d’où son refus coûteux pour devenir un artiste de la cour, un collabo; un faux génie mondain désengagé comme le photocopiste Andy Warhol, ou quelques fumistes à la Daniel Buren.

Alain Soral – Socrate à St-Tropez – paragraphe sur Van Gogh

Trois artistes maudits

Van Gogh

«L’histoire des grands hommes ressemble à un drame.» Van Gogh à Théo

De toute l’histoire l’art, Van Gogh est sûrement l’artiste le plus connu comme ayant vécu pleinement sa malédiction constante. Ses échecs répétés et ses douleurs omniprésentes nourrissent le mythe de l’artiste maudit. De son époque, comme Baudelaire de la sienne, il reste incompris. Personne ne reconnaît ses talents et valeurs artistiques.

Il avait un caractère hors normes et un tempérament turbulent. Vincent avait un désespoir mêlé de révolte dû au manque d’intérêt de ses contemporains. Il ne