L education et la place de l'enfant dans la famille romaine
Le Pater Familias
A Rome, les liens familiaux sont très importants. Les familles Patriciennes (du latin patriciatus: patrie. C’est une personne qui appartenait, par sa naissance, à la classe supérieure des citoyens Romains et qui sont dotés de nombreux privilèges = Nobles) sont unies par le culte des dieux domestiques : Les Lares, qui apportent la sécurité des maisons et des toits, les Pénates, qui veillent sur le garde-manger et les Mânes, qui rappellent les âmes des morts.
Le Pater Familias est le prêtre des dieux domestiques, il est le chef de la famille au sens large, qui comprend l’épouse, les enfants (mêmes adultes) et les petits enfants ainsi que les esclaves.
Il possède la patria potestas (puissance paternelle), qui lui donnait, au début de la République, le droit de condamner ses enfants à mort et lui conférait l’autorité juridique sur eux, par exemple pour toute acquisition de biens ; mais à l’époque de Cicéron (-106 à -43), cette puissance paternelle s’est considérablement affaiblie. C’est la mère elle-même qui élève l’enfant et non pas un esclave comme en Grèce (infans : celui qui ne sait pas parler)et le père suit de très près les soins qui lui sont donnés. Mais, à partir de sept ans, dans les familles aristocratiques, c’est le père qui se charge personnellement de l’éducation de son fils. Vers seize ans, l’éducation familiale est terminée. Au cours d’une cérémonie religieuse, l’adolescent enlève sa toge bordée de pourpre ‘toga praetexta’ pour revêtir la toge virile. C’est alors qu’il fait partie des citoyens mais sa formation n’est pas encore terminée : Il est confié à un ami de famille auprès duquel il fera pendant un an, l’apprentissage de la vie publique. Il peut accomplir un service militaire sous la protection d’une haute personnalité politique. Cette éducation est éssentiellement morale. Elle transmet à l’enfant, l’idéal de la ‘virtus’