L'enrichissement de la croissance en emplois
Introduction
Entre 2001 et 2007 : croissance de moins de 2%
Chômage passe de 11% à moins de 8%
Possibilité de faire cohabiter taux d’emploi fort et taux de croissance faible
Débat public sur l’augmentation de la croissance, nécessaire pour parvenir à faire baisser le chômage.
Mais réflexion sur la croissance seule est inutile. En effet, il peut exister une croissance sans emploi. Aux Etats-Unis, au-dessous du seuil de 3% de croissance, l’emploi ne repart pas. En France, c’est 1%.
Comment peut-on expliquer ce contenu différent de la croissance en emploi ? Quelle est la situation de la française ? Quels ont été les politiques mises en place afin de tirer un maximum d’emplois de la croissance ? L’enrichissement en emplois de la croissance est-il toujours d’actualité avec la crise et permettra-t-il d’en sortir ?
Définitions :
Productivité : la productivité du travail rapporte un volume de production à un volume d’emploi. Deux concepts cohabitent :
La productivité par tête : production/nombre de travailleurs
La productivité horaire : production / nombre d’heures travaillées
On s’intéressera ici à la productivité tendancielle de l’économie française, qui ne tient pas compte des évolutions cycliques liées par exemple à la reprise ou à l’entrée en crise.
Croissance
Emploi/chômage : on s’intéressera à la fois à l’amélioration du taux d’emploi de la population totale et à l’amélioration du taux d’activité (chômage)
I. Depuis les années 1970, la France a réussi l’enrichissement en emploi de sa croissance grâce à des changements structurels de son économie appuyés par des politiques économiques
A. L’enrichissement en emploi de la croissance a bénéficié de la baisse de la productivité globale du travail
Loi d’Okun : ΔU = -c x (ΔY/Y(%) – y)
Y = taux de croissance
U = taux de chômage
Deux facteurs essentiels : y = seuil critique à partir duquel la croissance crée de l’emploi =