L enseignement technique
1. LE CONTEXTE
Les options techniques et professionnelles accueillent des élèves au profil varié :
certains zappent ou slaloment entre plusieurs options avant de se décider.
Dans certains secteurs, plusieurs élèves n’ont que deux ans pour se qualifier :
(il sera important de mener ultérieurement une réflexion sur le rôle des
Conseils d’Admission) ;
d’autres élèves ont acquis ailleurs (par exemple en contrat d’apprentissage) des compétences que l’on ne peut pas valider dans l’enseignement, du moins dans l’enseignement secondaire de plein exercice ;
d’autres encore instrumentalisent des options TQ pour accéder à l’enseignement supérieur, parfois dans des secteurs tout différents de ceux dans lesquels ils sont inscrits et ne sont pas intéressés par la qualification. De plus en plus nombreux sont ceux qui font l’impasse sur l’épreuve, soit parce qu’ils n’en ont pas besoin pour poursuivre des études supérieures, soit parce que le C.Q. n’est pas indispensable pour obtenir un emploi dans le métier qu’ils apprennent.
L’enseignement secondaire ordinaire de plein exercice n’est plus le seul à pouvoir certifier de la qualification :
L’enseignement secondaire en alternance a maintenant la possibilité de certifier lui aussi, tandis que promotion sociale, Forem et Bruxelles-formation, ainsi que l’IFAPME viennent par ailleurs de signer une convention visant à former un consortium de validation des compétences acquises.
Dans le même esprit, le CEF, dans son avis 80, encourage à organiser des certifications progressives et complémentaires. Pour réaliser cela, il conviendra de pouvoir articuler certaines formations de base acquises dans l’enseignement avec des formations, d’adultes notamment, acquises à d’autres niveaux ou auprès d’autres opérateurs, bref de créer des synergies plutôt que d’exacerber la concurrence.
De plus en plus nombreux sont les Fonds Sectoriels qui proposent leur propre épreuve,
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