L'historique de l'atome
Le mot "atome" vient du grec "a-tomos" et signifie " insécable ". Cette notion fut inventée par Leucippe de Milet en 420 avant J.C.
Démocrite d'Adbère, son disciple (vers 450-360 av. J.-C.) expliquait que des corpuscules (corps minuscules) en perpétuel mouvement constituaient la matière. Il les décrit comme étant invisible à l'œil nu (à cause de leur extrême petitesse), insécables comme leur nom grec l'indique, dépourvus de vide et éternels, entouré d'un espace vide et ayant une infinités de formes. Cette théorie est oubliée pendant plusieurs siècles jusqu'au début de l'alchimie du moyen-âge 500-1500. Le grand dessein de l'alchimie était d'obtenir la transmutation des métaux (ex : le plomb en or). Malgré leurs croyances ésotériques, les alchimistes ont développe l'observation, la mesure, l'expérimentation et la classification. L'alchimie est donc bien un précurseur de la chimie. On peut dire que la physique actuelle a réalisé le vieux rêve de l'alchimie, la transmutation, en transformant certains atomes en d'autres. En 1803, c'est le retour de l'atome avec John Dalton(1766-1844), chimiste anglais, qui reprend la théorie de Démocrite en comparants ses corpuscules à de petites billes. Selon lui, tout les atomes d'un élément sont identiques, et différents d'un élément à l'autre. Il propose pour la première fois sa théorie selon laquelle la matière serait composée d'atomes de masses différentes qui se combinent selon des proportions simples.
En 1808, il dresse la liste des masses atomiques d'un certain nombre d'éléments rapportés à la masse de l'hydrogène. En 1897, un physicien anglais, Thomson (1856-1940) découvre l'électron, le premier composant de l'atome. C'est une particule de charge électrique négative.
1904, son premier modèle d'atome et surnommé le pudding de Thomson car il l'imagine comme une sphère remplie d'une substance électriquement positive et fourrée d'électrons négatifs,